A sa meitat tanben dishut:
Aussi dit-il à sa mie :
Nos fadrà mèi d'un escut.
Il nous faudra plus d’un écu.
Grand Ogustèn
Grand Augustin
Angut au cabinet
1 Alla à l’armoire
E ramplit son pochit.
Et remplit sa bourse.
A ! Ven Maria,
Ah ! Viens Marie,
Yen Maria, ven.
Viens Marie, viens.
Anam a 'queth velh gabach
2 Allons chez ce vieux « gabach »,
Ne sarem pas trompats.
Nous ne serons pas trompés.
LES FORMULETTES
Sous
ce
titre, nous présenterons une série de textes courts liés, le plus souvent,
à l’enfance et à la jeunesse dont ils guident les éveils, les jeux et les croyances.
Nous rangerons aussi, sous cette rubrique, les cris de marchands ambulants qui
concernent plutôt l’âge adulte.
Ces formulettes sont le plus souvent des adaptations locales de textes connus
ailleurs, notamment dans le reste du domaine occitan où la similitude de la langue
accentue la ressemblance, et dont il importe, comme pour le conte ou la chanson,
de connaître les variations.
Les formulettes ont été placées à part dans la mesure où, tenant un peu de
chacun des genres tels le conte, la chanson, le dicton, elles peuvent faire l’objet
d’une catégorie spéciale. Ainsi, dans l’explication du mimologisme animal, elles
tiennent parfois du conte (voir le pic, le rossignol, etc.). Dites en général selon
un rythme précis, elles s’apparentent à la chanson.
La berceuse que nous avons décidé de ranger ici peut être considérée comme
une chanson. Nous la rattacherons cependant aux formules et comptines, dites
par l’adulte à l’enfant, dont elle est aussi très proche, du fait, par exemple, de
sa complémentarité avec la sauteuse destinée à dégourdir le petit enfant après
son sommeil.
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