Recits_Contes_Populaires - page 113

Sau pont de Sent-Leonard
Jantilhe ne’n pren una
Jantilhe ne’n pren una
E volé l ’embraçar
Coma èra la pus juna
Se metut a plorar
Sur le pont de Saint-Léonard
Jeantille en prend une
bis
Jeantille en prend une
Et il voulait l’embrasser
Comme c’était la plus jeune
Elle se mit à pleurer
La fausseta respond
Escota camarada
Escota camarada
Io ne sèi pas d ’aqui
Embraça-z’a ma plaça
La petita Mimi
La mignonne répond
Écoute camarade
bis
Écoute camarade
Moi je ne suis pas d’ici
Embrasse à ma place
La petite Mimi
le hiren un boquet
Que pesau’ trenta liuras
Pesava trenta liuras
Podèn pas lo portar
Aü mitan de la dança
Lo quitèren tombar.
Elles lui firent un bouquet
Qui pesait trente livres
bis
Il pesait trente livres
Elles ne pouvaient pas le porter
Au milieu de la danse
Elles le laissèrent tomber.
L’assimilation du modèle dominant
Grand Augustin (Grand Ogustèn)
L’air de
Viens Poupoule
paraît avoir eu un certain succès populaire dans notre
région. Il a servi de support à de nombreux textes, au début de notre siècle. En
voici un, entendu dans la « Lède » (voir introduction, p. 24), près de Naujac.
Grand Ogustèn se ditz un jorn :
N ’em pas mèi de tesson.
Es lo moment de n’achetar.
Se ne’n volem minjar.
Grand Augustin se dit un jour :
Nous n’avons plus de cochon.
C’est le moment d’en acheter,
Si nous voulons en manger.
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