Recits_Contes_Populaires - page 110

Comment serai-je mère, mon père?
Io n ’èi punh de marit.
Lo marit que io vàli.
Mon sauvurt, Jesus-Crist.
Comment serai-je mère, mon père ?
Je n’ai point de mari.
Le mari que moi je veux,
mon sauveur, Jésus-Christ.
Lo marit que io vàli, l ’adàri.
Mon sauvurt Jesus-Crist.
le èi donat mon ama.
Mon curt e mon esprit.
Le mari que je veux, je l’adore,
Mon sauveur Jésus-Christ.
Je lui ai donné mon âme,
Mon cœur et mon esprit.
J'entends la voix de l ’ange,
De l ’ange Gabriel,
Qui chante les louanges
De la reine du Ciel.
J’entends la voix de l’ange,
De l’ange Gabriel,
Qui chante les louanges
De la reine du Ciel.
L’enracinement du chant
La chanson de Macau (La cançon de Macau)
Cette chanson nous est parvenue sans la musique. Elle est néanmoins à
rapprocher de celle intitulée :
<Lou curé de Truquetantouilhe »,
relevée par
F. Amaudin dans la Grande-Lande Elle présente un double intérêt. Elle est
localisée àMacau, en haut Médoc. De plus, son texte, riche sur le plan linguistique,
semble lui assigner une formulation ancienne.
Ce chant a été publié dans le journal
Le Vieux Médocain,
du 26 novembre
1899.
L ’aute jorn me premenavi
Dau costat de Macau,
Trobèri una porta oberta,
Entrèri dedens l ’ostau.
L’autre jour je me promenais
Du côté de Macau,
J’ai trouvé une porte ouverte,
Je suis entré dans la maison.
Que lo bon Diu me garde.
Me garde.
Que lo bon Dieu
Me garde de mau.
Que Dieu me garde,
Me garde,
Que Dieu
Me garde du mal.
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