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Snntps
et mythes universels ont touché le Médoc qui y
a répondu en les remodelant selon ses habitudes et ses références propres.
Nous donnerons quelquefois des références à la classification internationale
d’A. Aarne et S. Thompson, 1961, pour les contes types, ainsi qu’au Motif index
des même auteurs. Les contes qui suivent étaient souvent transmis au cours de
veillées, les
despelhocadas,
par exemple, durant lesquelles plusieurs familles
voisines avaient l’occasion de se retrouver le soir pour débarrasser les épis de
maïs de leurs bractées. Ces veillées se sont faites jusqu’aux années 1940-1950,
avec des décalages selon les endroits. Les villages et quartiers de la Lande du
Médoc semblent avoir « résisté » le plus longtemps.
Ces textes nous signalent un certain nombre de croyances qui étaient ainsi
diffusées et confortées.
La marque du christianisme y apparaît, très mêlée aux rites locaux, depuis
les mythes de la création du monde jusqu’à l’intervention divine dans la vie
quotidienne afin de sanctionner les manquements aux prescriptions religieuses.
D’autres règles de conduite sont mises en avant : la sottise est moquée,
l’intelligence et la ruse restent des valeurs sûres.
Enfin, l’harmonie avec la nature semble être recommandée sous peine de
dépérissement pour le pire, ou en vue d’un bien consommable pour le meilleur.
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