NOVIOMAGUS
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aucHis flum in ib u s, effluit inter B iluriges Joscos ct Sanctones.
Personne n’ignore que
Novioregus
ou
Royan
est place de
l’autre côté de la riviere, sur là rive droite de l’embouchure
de la Garonne dans la mer.
R o y a n ,
qui appartenant par sa
position aux Sanctons, et non aux Bituriges Vivisques, ne
saurait représenter une Ville qui appartenoit à ces derniers,
et qui étoit placée dans leur territoire.
Le P . Labbe,
dans ses
Tableaux méthodiques de la Géogra
phie
(p. 48), prétend que Soulac est le
Noviom agus M éd u lo -
r u m ;
Adrien de Valois
( N o t. G a i.,
p. 87) paraît incliner
vers cette opinion.
N o viom agu s,
dit-il,
intercidit, nisi si forte
est Solacum , locus ostio G a rum n a p ro x im u s.
Il eût été à souhaiter
que ces Savans eussent rapporté des preuves au soutien de
leur opinion.
Croira-t-on que Corneille, dans son
D ictionnaire Géogra
ph iq u e,
au mot
N oviom agus B itu rig um V iv isco rum ,
dit que
c’étoit une ancienne ville des Gaules, que plusieurs Géogra
phes croient être celle de
Sou illa c en Q uerci?
On ne s’arrêtera
point ici à réfuter une pareille ineptie.
Delurbe, dans sa
Chronique sur l’an 1 4 0 ,
alléguant l’auto
rité de Vinet, écrit que
N o viom agu s,
ayant été démoli par les
injures du temps et réduit en Village, est appellé maintenant
S o u la c ;
mais Delurbe a mal pris le sens deVinet, qui n’avance
rien de pareil. Cet Auteur dit seulement que Noviomagus
étoit placé à l’embouchure de la Garonne et aux environs de
Soulac; et d’ailleurs il paraît très-indécis sur le sort que peut
avoir eu Noviomagus. Delurbe, à la vérité, rapporte dans sa
Chronique
une inscription, qu’il assure avoir été trouvée à
Soulac, et dans laquelle il est fait mention de
N oviom agus.
Mais on a relevé la méprise de Delurbe à cet égard.
On ne s’arrêtera pas à réfuter l’opinion du P. Briet, qui,
dans ses ‘
Parallèles de la Géographie ancienne ct moderne
(p a rt. 2 . L ib . 6 , p . 3 5 1 ),
prétend que Bourg est le
N o vio -
inagus
dont parle Ptolomée. Il suffit d’observer que le terri-
