NOVIOMAGUS
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étoit placée à peu de distance de Soulac, et que d’ailleurs
elle étoit située sur la même rive gauche de la Gironde. Si
ce Savant eût eu une connoissance plus particulière du
Médoc, il auroit pu en. citer d’autres exemples, entr’autres
celui de
YIsle de M a cau ,
dont le terrein a été également réuni
au continent ; mais plus il en citerait des exemples, plus
détruiroit-il sa conjecture, puisque tout ce qui a été isle dans
le Médoc, a continué à en porter le nom, malgré la réunion
qui en a été faite à la terre ferme. D’où vient n’en auroit-il
pas été ainsi, si l’avancement dont parle M. d’Anville repré-
sentoit l’Isle d’Antros ? Quelque probable que puisse être la
conjecture de ce Savant, on peut avancer qu’il n’y a point
de certitude à cet égard, et qu’on ignore absolument le local
de l’Isle dont fait mention Pomponius-Mela.
püiüh
ARTICLE VII.
NOVIOMAGUS, VILLE DES BITURIGES VIVISQUES.
C
ETTE Ville étoit située à l’extrémité du Médoc. « Pto-
» lomée, dit M. d’Anville dans sa
Notice des G au les,
nomme
» deux Villes chez les
B iluriges V ivisqu es, N oviom agus et
»
Burdegala ;
et la raison qu’on peut donner de ce qu’il
» nomme
Noviom agus
en premier lieu, c’est de devancer par
» sa position celle de
Burdegala
dans le compte de la longi-
» tude, en procédant d’occident en orient. Il fait aussi cette
» position plus septentrionale, en l’approchant de la latitude
» qu’il attribue à l’embouchure de la Garonne.
» Si l’on peut faire quelque fond sur ces circonstances,
