Recits_Contes_Populaires - page 127

L’ECRIT
LAPOESIE
POPULAIRE
T’
alphabétisation et la diffusion de l’imprimé n’ont pas tué
la littérature populaire. Elles ont proposé d’autres modèles qui ont pu
s’accommoder des anciens. Ainsi l’imprimé a divulgué, à l’échelle cantonale, des
textes de littérature orale (voir par exemple « la chanson de Macau » publiée
par le journal les parrais
Le Vieux Médocain,
voir p. 110). Les nouveaux modèles
ont pu s’imbriquer avec les autres et les influencer sensiblement (voir par exemple
le récit sur « Le serpent de Beychevelle » paru dans le même journal, voir p.
70). Ils ont pu également se substituer à ces derniers, en incitant, par exemple,
des poètes à se servir du modèle de la poésie lue ou récitée pour exprimer des
motifs et des préoccupations de leur environnement.
___________ LES SUEURS DU PAUVRE___________
LAS SUDORS DA U PRAUDE
À une époque de pauvreté des nombreux ouvriers agricoles et petits paysans
« prix-faiteurs » (voir introduction « Le Médoc », p. 29), l’écrivain « Piarrillot »
a voulu exprimer en des lignes dures les difficultés de ses voisins des champs.
Ce poème a été publié dans le journal indépendant
Le Vieux Médocain,
le
6 décembre 1898. De 1896 à 1897, cet hebdomadaire avait publié une série
d’articles sur le syndicalisme agricole ; la poésie qui suit pourrait apparaître comme
une illustration de ces préoccupations.
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