FORÊT DE LKSPARRE
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Seigneurie de Lilhan. Le Seigneur de Lesparre, dès le
io Juin 1352, donna à foi et hommage à
A m a n ieu d ’A rsa c,
Chevalier,
la Seigneurie du Castera, à laquelle étoit jointe,
comme on l’a déjà observé, celle de Lilhan; aussi Jean
d’Arsac, Damoiseau, qui étoit descendant de ce premier,
prenoit-il, dans un titre de 1490, la qualité de Seigneur de
L ilh a n , d ’A rsa c et du Castera.
Ces trois Seigneuries passèrent
sur la tête de
Thomas de M ontaigne,
qui avoit épousé
Jacquette
d ’A rsa c,
héritière de la Seigneurie de même nom.
Ce
Thomas de M ontaigne
étoit frere du célébré
M ic h e l
, et
c’est de lui que parle M. de Querlon dans une note placée
à la page 9 du Discours préliminaire que ce Savant a placé
en tête des
Voyages de M ichel de M ontaigne,
dont il est l’Edi
teur. « Le sieur d’Arsac, dit-il, possesseur d’une terre en
» Médoc, qui fut ensevelie sous les sables de la mer », étoit
un des freres de ce célébré Philosophe. Il est certain qu’au
lieu d’une terre, Thomas de Montaigne en possédoit quatre
dans le pays de Médoc; savoir,
A rsa c , h C astera, L ilh a n et
Loirac ;
au moins s’en qualifie-t-il le Seigneur dans un acte
de l’an 1590. Ce fut celle de Lilhan, qui, comme on vient
de le voir, fut ensevelie sous les sables, ou plutôt engloutie
par les flots de la mer.
ARTICLE X.
FORÊT DE LESPARRE.
I
l
ne faut pas juger de l’état ancien des lieux par celui où
ils sont maintenant. Les choses ont bien changé de face. Il
