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VARIÉTÉS BORDELOISES
damment au bien spirituel et temporel des habitans de la con­
trée. Si la majeure partie de ces pieux établissemens ne sub­
siste plus, c’est aux malheurs des temps, aux désolations des
guerres et au refroidissement même de cet esprit de Religion
qui présidoit à ces anciennes fondations, qu’il faut en attri­
buer la cause.
ARTICLE III.
N O T R E -D A M E DE S O Ü L A C .
C e T T E Eglise étoit anciennement un Monastère, et est
aujourd’hui une simple Paroisse dépendante de l’Archiprêtré
de Lesparre : elle est située à l’extrémité de la contrée du
Médoc ; c’est pour cette raison qu’elle est appellée Sainte-
Marie de la Fin-des-Terres,
S a n d a M a ria de. F in ib u s T e r r a ,
dans une chartre de l’an 980, dont il est fait mention dans
YH istoire de B éarn
(liv. I, chap. 7, p. 27).
Si l’on s’en rapporte à M. Bullet, dans ses
M émoires su r la
langue C eltique,
le mot
so u l,
qui forme la premiere syllabe du
mot
S o u la c ,
signifie
p a ille , chaum ière,
ou
maison couverte de
paille.
Cette étymologie paraît d’autant plus vraisemblable,
que, du temps du Poste Ausonne, les maisons de l’extrémité
du Médoc n’étoient couvertes que de roseaux.
Vt'lis arundineis cohibet quempergula tectis.
Domnotonum, demeure du Poëte Tliéon, n’avoir que du
jonc pour couverture.
Scirpea Domwtonis tanti est babitatio Vati,
1...,50,51,52,53,54,55,56,57,58,59 61,62,63,64,65,66,67,68,69,70,...484
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