1876_I - page 437

SAINT-VINCENT DE MERIGNAC
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ce
M onastère de Verrines,
il n’en subsiste maintenant aucun
vestige, ni même la moindre tradition dans la Paroisse de
Mérignac. Il faut trouver ce fait consigné dans l’Histoire, et
l’avoir dégagé des enveloppes qui l’obscurcissoient, pour
demeurer convaincu de son ancienne existence ; on voit par
là combien le temps apporte du changement dans les choses
de ce bas monde.
La Paroisse dont il est ici question, est appellee
M arinhac
dans les anciens titres. Cette dénomination a été adoucie
dans la suite, et changée en celle
de M érignac.
Le mot
m a r
est Celtique, et signifie
m er.
On peut consulter à cet égard le
D ictionnaire Celtique
de M. Bullet. Le mot
M a r in ,
qui forme
les deux premieres syllabes de celui de
M a rinha c,
se conserve
encore dans notre langue pour exprimer un homme qui
fréquente la mer ; il pourrait se faire que cette ancienne
dénomination a été occasionnée par les dépôts marins qu’on
a trouvé, et qu’on trouve encore dans des fonds placés aux
environs de l’Eglise. Dans le mot
M a rinha c,
il ne faut con­
sidérer que les deux premieres syllabes; la troisième, est une
terminaison Celtique, ou plutôt c’est un des articles que nous
» par Bordeaux, malade, fut obligé d’y faire quelque séjour, pendant lequel
» il tomba dans une suppression d’urine, causée par un abcès qui s’étoit
» formé vers l’extrémité des muscles fessiers, lequel procédoit d’un dégor-
» gement des hémorroïdes, auxquelles il étoit sujet. Le voisinage de cet
» abcès fit une inflammation et une compression du col de la vessie, qui
» causèrent à cette Eminence une suppression d’urine, dans laquelle il
» demeura plus de trois jours.
» Les grandes douleurs de cet abcès, les fréquentes envies d’uriner, la
» tension de tout le bas-ventre mirent ce grand Ministre sur le bord de la
» fosse. M. Seguin, Médecin de la Reine Régente, depuis mere de notre
» invincible Monarque, M. Cytoys, Médecin de cette Eminence, et le Roi,
» son Chirurgien, se trouvèrent bien embarrassés dans cette conjoncture ;
» ils appelèrent à leur secours MM. François Lopes et Jean Maurés, tous
» deux Professeurs du Roi en Médecine dans l’Université de Bordeaux, et
» Médecins Jurés de la Ville, sous lesquels j’ai eu l’avantage d’avoir appris
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