1876_I - page 441

SAINT-VINCENT DE MÉRIGNAC
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Veyrines
et de ses deux fils
Garsion et TJoson
,
Chevaliers.
Arnaud
de Veyrines étoit pour lors Abbé de Sainte-Croix.
La Seigneurie directe de la Paroisse de Mérignac appartient
en grande partie aux Maire et Jurats de Bordeaux, non seu­
lement comme Seigneurs de Veyrines, mais encore comme
Seigneurs de la
maison noble d u P a rc ,
qu’ils ont ci-devant
acquise, et dont ils ont retenu toutes les censives et les landes
en sortant cette maison de leurs mains. Elle étoit connue an­
ciennement sous le nom de
maison noble d ’E spagn e,
et elle
avoit pris ce nom des anciens Seigneurs d’Espagne qui en
ont été les Fondateurs.
A r n a u d d ’E spagne, Chevalier,
en étoit propriétaire dès l’an
1273 ; ses descendans l’ont possédée pendant un très-grand
nombre d’années.
Les Larroque, Seigneurs d u G u a ,
l’ont pos­
sédée pendant long-temps.
G a illa rd de la Rocque
en étoit en
possession par indivis avec Arnaud de Castillon dès l’an 1387,
et sa postérité en resta en possession jusqu’en l’année 1528,
qu
’A r n a u d de Lestonnac,
l’acquit de la Demoiselle Isabeau de
Lane, veuve de Charles de la Rocque, Seigneur du Gua. La
soixante-dix-huit ans, après lui avoir fait souffrir des tourmens effroyables
pendant l’espace de vingt années.
(Ibid.,
p. 736.)
x
Il seroit aisé de faire ici mention de quantité d’autres habiles Maîtres en
Chirurgie, qui ont rendu cet Art célébré dans cette Ville ; d’un
Jacques du
Noyer,
dont
Etienne Maniald,
Médecin de Bordeaux, parle avec éloge dans
un Traité en Latin sur un accouchement extraordinaire d’une paysanne de
Gradignan ; d’un
Jean Emery,
que le Médecin
Mingelousaulx
assure être un
des plus habiles Chirurgiens du Royaume
(Ibid.,
p. 450) ; de
Pierre Brethous,
qui, à cause de sa célébrité, fut appellé à Lyon par les Officiers Municipaux
de cette Ville, où il fut pensionné en qualité de Lithotomiste. Il suffira
d’observer qu’il existoit, dès l’an 1519, une Ecole de Chirurgie à Bordeaux,
qui étoit si célébré, qu’on venoit de toutes les Provinces de la France, même
des pays étrangers, pour y étudier, et que c’est dans cette Ecole que se
formèrent quantité d’excellens sujets, qui se distinguèrent dans leur temps.
On en trouvera la preuve dans un ancien Manuscrit conservé dans les
archives de l’Ecole de Saint-Côme de cette Ville.
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