GRAVES DE BORDEAUX
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de Guilloche, Ecuyer, en étoit propriétaire, suivant un titre
du 22 Août 1589. Celui-ci mourut, selon les apparences,
sans laisser d’enfans mâles, puisqu’il paraît par un titre du
4 Août 1609, que Jeanne de Guilloche, Dame de Roque-
taillade, se qualifioit aussi Dame de Laloubiere, en qualité
d’héritiere, au bénéfice d’inventaire, de feu Jean de Guillo
che; 20 II jésuite d’un titre en date du io Février 1350, que
la Dame Elisabeth de Lalande, fille de feu Guitard de La
lande, et héritière de feu Arnaud de Lalande,
Donset
, ou
Damoiseau, étoit habitante de la Paroisse de Léognan, et
qu’elle étoit épouse de Rostanh Olivey, ou Olivier. Il y a
apparence que celui-ci possédoit quelque Maison noble dans
cette Paroisse ; 30 On a déjà observé que vers les confins des
Paroisses de Léognan et de Martillac, il existoit deux bornes,
l’une appellée
borne Sarrasin,
et l’autre
borne Rochemaurin,
dénominations qui ont trop de rapport aux Sarrasins, autre
ment appellés Maures, pour ne pas rappeller le souvenir du
séjour que ces Barbares ont fait anciennement dans la contrée
du Cernés.
ART ICLE XXIV.
GRAVES DE BORDEAUX .
E l l e s se divisent en grandes et petites Graves, et ce qui
occasionne cette division est la différence du prix des vins
qui s’y recueillent. Les grandes Graves sont donc celles dont
le vin a une grande réputation, tant par l’excellence de son
goût, que par la supériorité de sa force et sa finesse. Les
T. II.
(Edil. Baur.,
vol. IV.)
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