1876_III - page 39

NOTICE DE LA PAROISSE DE LA BREDE
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23 Avril 1663. Elle lui porta en dot le fief et château d’Oli­
vier à Léognan.
De ce mariage il ne resta qu’une fille,
Marie-Françoise
Penel,
qui épousa Messire
Jacques de Secondât,
second fils de
Jean Gaston de Secondât,
Baron de Montesquieu, et Président
à Mortier au Parlement de Bordeaux, et de
M. Dubernet,
fille
du Premier Président du même Parlement. C’est ainsi que la
terre et baronnie de la Brede passa de la maison de
Penel
à
celle de
Secondât.
Et l’on voit que celle-ci descend, par les femmes, des an­
ciennes Maisons de Foix et de Lalande.
Jacques de Secondât,
Baron de la Brede du chef de sa femme,
laissa quatre enfans à sa mort, arrivée en 1712 :
i° Deux filles qui embrassèrent la profession religieuse.
Joseph de Secondât,
Doyen de l’Eglise Collégiale de Saint-
Seurin, à Bordeaux, Abbé de Feze et de Nizors, mort en
1754, à Bareges.
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Charles de Secondât,
l’immortel Montesquieu, mort à
Paris le 10 Février 1755. Il épousa, en 1715, Demoiselle
Jeanne de Lartigue,
morte en 1768, dont il a eu trois enfans;
savoir :
i° Deux filles, dont l’aînée, morte en 1784, a épousé,
en — , Messire Joseph Darmajan, Chevalier d’Honneur de
la Cour des Aides de Bordeaux; et la cadette, qui réside à
Agen, a épousé, en 1745, Messire Godefroi de Secondât,
son parent, et issu de la branche ainée de cette maison, qui
a toujours été fixée dans la Ville d’Agen. Il reste de ce ma­
riage deux fils et deux filles.
Jean-Baptiste de Secondât,
né à Martillac en 1716, et
Seigneur Baron actuel de la Brede, qui, pour ne le peindre
ici que d’après un Philosophe célébré (1), « par son carac-
» tere, ses mœurs et ses Ouvrages, s’est montré digne d’un
(1) M. d’Alembert, à la fin de
l’Eloge de M. de Montesquieu
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