1876_II - page 131

SAINT-SEURIN DU PIAN
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Gaucem qui fo, Arnaud Peiron ffilh W. Peiron qui fo, Ar­
naud Peiron qui fo, Guilhem Peiron ffilh P. Peiron qui fo,
W. FForthon ffilh Johan Forthon qui fo, Guilhem Gaucem
filh P. Gaucem qui fo, W . Gaucem ffilh W. Gaucem qui fo,
et P. Arnaud filh P. Arnaud qui fo de la Parropia de Dau-
pian, et Johanin Johan filh Johanin Johan qui fo, et W. Ar­
naud et P. FForthon ffilh Ayquem FForthon qui fo, et
Arnaud Bonet deu Puyau ffilh Gaucem Bonet qui fo, et
Galhard deu Porge filh P. deu Porge qui fo, et P. Arnaud
de Creissan filh Arnaud W. de Creissan qui ffo de la Parropia
de Daupian tengossan ffeuaument et lur ancestres aguessen ten-
gut d’ancienetat, si cum fo deit, ben vivent d’en P. Calhau (1)
d’arrua neva Ciptadan de Bordeu et de sos ancestres, et lo
(1) La
Maison de Callmi
est une des plus anciennes familles de Bordeaux,
dont les noms soient parvenus jusqu’à nous. Elle y étoit aussi distinguée
qu’ancienne. Elle a fourni plusieurs Maires à cette Ville. On trouve un
Pierre Calhau,
surnommé
le Prud’homme,
qui occupoit la place de Maire en
l’année 1235. Un autre Pierre Calhau, ou peut-être le même, l’étoit en
1244. Delurbe, dans sa
Chronique
sur cette même année, l’appelle
Pierre
Calban.
Mais il se trompe. En lisant ce nom dans quelque ancien manuscrit,
il a pris pour un
h
la lettre
h,
qui a presque la même figure ; et à l’égard de
la lettre
n,
qu’il a substituée à
Vu
qui est dans l’original, il est excusable,
en ce qu’il n’y a rien de plus difficile, sur-tout lorsqu’il s’agit de noms pro­
pres ou de lieux, que de distinguer ces deux lettres. On trouve un
Arnaud
Calhau,
qui étoit Maire de Bordeaux en l’année 1200; il l’étoit même dès
l’an 1259. La Maison de Calhau formoit dans Bordeaux différentes bran­
ches , qu’on distinguoit par le nom de la rue ou du quartier qu’elles habi-
toient; aussi Pierre Calhau, dont il est question dans cette chartre, est-il
distingué des autres par ces mots de
rue Neuve.
Il n’est qualifié que Citoyen
de Bordeaux, et néanmoins Miramonde de Calhau sa fille prend, dans ce
même titre, la qualité de
Noble Dame.
On ne peut s’empêcher de le dire, on
trouve dans les anciens titres tant de Citoyens de Bordeaux alliés avec des
Demoiselles de la Noblesse la plus distinguée, et tant de Nobles qui prenoient
pour épouses des filles des Citoyens de cette Ville, que l’on serait porté à
croire que, dans l’opinion publique, la qualité de Citoyen de Bordeaux équi-
valoit à celle de Noble.
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