SAINT-VIVIEN DE BEGAYS
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I
est le circuit de cette Paroisse, attendu que les renseignemens
qu’on a reçus ne s’expliquent pas clairement sur ce point.
Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’elle a une lieue de diamètre,
d’où l’on est fondé à conclure qu’elle a trois lieues de cir
conférence. Le Village le plus éloigné est à demi-lieue de
l’Eglise. Celle-ci est placée à la distance de demi-lieue de la
Gironde.
Le marais de Saint-Vivien est dans le cas de recevoir de
grands cours d’eaux pendant l’hiver. Il y a à la vérité, un
grand chenal qui les conduit à la riviere; mais ces eaux
se rendent, pendant certains hivers, avec tant d’abondance,
que ce chenal n’est pas suffisant pour les contenir; ensorte
qu’elles inondent quelquefois ce marais. L’Auteur du
D iction
naire. universel de la France,
comptoit en 1726 quatre cent
soixante-dix habitans dans cette Paroisse; la population s’y
est accrûe, puisqu’on y compte maintenant cent cinquante
feux ou familles, qui, à cinq personnes par feu, formeroient
le nombre de sept cent cinquante habitans.
Il n’y a dans cette Paroisse que des terres labourables et
des pacages, aussi les habitans ne s’occupent-ils que de la
bourage , et ne recueillent-ils que des grains. Il existoit
autrefois une maison noble, appellée de
R upsan.
On ignore
si elle existe encore, il n’en est fait aucune mention dans
les mémoires qui ont été envoyés. C’est, sans doute, cette
maison qui a occasionné la dénomination d’un Village de
même nom dans cette Paroisse. Il paraît, par un titre du
13 Juin 1526, que Noble homme
Jean de Cassannet
étoit
Seigneur de cette maison. Il y avoit long-temps quelle étoit
dans la famille des Cassannet, puisque, suivant un titre du
10 Juin 1362,
m arqués de Cassannet
(Seigneur)
de R u p sa n ,
D am oiseau,
étoit fils de
G u illa um e A r r u ffa t de Cassannet
(éga
lement Seigneur)
de R u p sa n ,
qui, à cette époque, étoit dé
cédé.
