SAINTE-MARIE DE BALIRAC
257
P aro isse ; c ’est su r q u o i o n n e s’est pas ex p liq u é c la irem e n t.
Il paraît, par un titre du 10 Mars 1460, que la Seigneurie
de Loyrac appartenoit à la
D am e Jeanne de Copessac,
qui est
qualifiée dans le même titre
D am e du B ru g a r,
fief placé dans
la Jurisdiction de Castelnau. Le Duc d’Epernon, qui étoit
Seigneur de Lesparre, acquit, au mois de Février 1633, la
Seigneurie de Loyrac ; son dessein, en faisant cette acqui
sition, étoit de pourvoir à l’écoulement des eaux des marais
qu’il étoit question de dessécher. Il eût été gêné dans l’exé
cution de son projet, s’il n’eût été propriétaire de la Seigneurie
de Loyrac. Tout autre Seigneur n’eût pas souffert patiemment
qu’on eût pratiqué des canaux au travers de sa Seigneurie,
pour conduire à la riviere les eaux de ces marais. Depuis
cette époque, la Seigneurie de Loyrac a resté sous la main
des Seigneurs de Lesparre, qui y possèdent encore actuel
lement la maison seigneuriale, où sont portés et acquittés les
droits seigneuriaux des trois Paroisses,
Ja u , D ignac
et
Loyrac.
On trouve dans des titres du mois de Février 1590, que
Thomas de M ontaigne, E cuyer,
frere du célébré
M ichel de M on
taigne,
étoit Seigneur d’Arssac, de Lilhan, du Castera et de
Loyrac;
ce fut, selon les apparences, de ses héritiers que le
Duc d’Epernon acquit cette Seigneurie.
< 2
< 2 C > .
l l l I l i i lÉ l l i lK i
ARTICLE IX.
SAINTE-MARIE DE BALIRAC.
L e seul renseignement qu’on ait reçu sur cette Paroisse,
est l’anecdote suivante. En l’année 1741, M. le Curé voulant
T. I.
(Edit. Baur.,
vol. II.)
17
