SAINT-VIVIEN DE BEGAYS
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chiprêtré de Lesparre, qui n’est plus maintenant connue que
sous la dénomination du Saint qui en est le Titulaire. Elle
est appellee dans les titres Gascons et par les gens du pays,
Sain t-B ib ian .
On la qualifie maintenant annexe de Saint-Pierre
de Vensac ; mais il y a lieu de douter laquelle de ces deux
Eglises est l’annexe ou la matrice. Il est certain qu’il y a
long-temps qu’elles sont unies; mais est-ce l’Eglise de Saint-
Vivien qui a été annexée à celle de Vensac, ou bien est-ce
celle-ci qui a été unie à la premiere ? C’est sur quoi on peut
former quelque doute.
D’un côté, l’Eglise de Saint-Vivien est considérée mainte
nant comme l’annexe de Vensac; et de l’autre, cette derniere
Eglise est constamment placée dans tous les anciens pouilliés
après celle de Saint-Vivien, comme si c’étoit elle qui fût
l’annexe de cette derniere; c’est ce qu’on remarque.....
i° dans la lieve de 1420, des quartieres 'de l’Archevêché,
dans laquelle Saint-Vivien est appellé par erreur,
Sanctus
Vincentius de Begays
.....
2°
dans celle de 1546, où Vensac est
également appellé par erreur,
Sanctus P etrus de Beyssac
.....
30 dans un ancien pouillié manuscrit, où l’on trouve ces
mots,
Ecclesia Sanctorum V iv ia n i de Begays et P étri de Venssac
.....
40 dans le Pouillié général, imprimé à Paris chez Gervais
Alliot, en 1648, où il n’est fait mention de
Saint-P ierre de
Venssac
qu’après
S a in t-V iv ien de Begays,
quoique compris tous
les deux dans le même article, comme étant deux Eglises
unies ensemble. En voilà assez pour faire douter laquelle des
deux est la matrice ou l’annexe. Ce qui peut avoir induit à
croire que Saint-Vivien étoit l’annexe, c’est que les Curés
ont préféré de faire leur séjour à Vensac, où ils étoient plus
à portée de Lesparre, où se tiennent les marchés chaque
semaine, et où il est plus aisé de se pourvoir de tout ce qui
est nécessaire dans un ménage.
Sans approfondir davantage cette question, on observera
que l’Eglise de Saint-Vivien paroît très-ancienne ; son sanc-
