P RÉ FACE
XV
il signale les progrès menaçants sur nos côtes : l’événement a prouvé de
nos jours qu’il ne s’était point trompé.
Mais ce qui constitue l’intérêt du livre, ce sont les recherches de l’auteur
sur les antiquités de notre contrée, les études sur ces localités qui ont
disparu et dont les noms sont parvenus jusqu’à nous ; ce qui rend l’ouvrage
inappréciable, ce sont les récits de nos vieilles coutumes, des usages de nos
ancêtres; ce sont les anciennes chartes dont il nous donne des extraits, les
anecdotes sur le Pays Bordelais, puisées dans des titres qu’il a eus sous les
y e u x
et qui.sont aujourd’hui perdus; ce sont enfin les Notices historiques
et complètes qu’il nous a laissées sur les grandes familles de notre départe
ment.
Le livre de Baurein, nous n’hésitons pas à le redire, est le seul livre digne
d’un véritable intérêt qui ait jamais été publié sur notre pays-; et nous ne
pouvons en mieux faire l’éloge qu’en exprimant ici le regret, partagé nous
n’en doutons pas par tous nos lecteurs, que notre savant auteur n’ait pu
achever et compléter une pareille oeuvre.
G
eorges
MËRAN,
Avocat à la Cour de Bordeaux.
N
o ta
.
—Notre édition se compose de trois volumes : chaque volume
contient deux livres de Baurein (édition 1785).
En tête du tome I, qui contient les livres premier et deuxième, nous don
nons la liste de nos souscripteurs.
Au commencement du tome II, qui comprend les livres troisième et qua
trième, nous avons inséré la liste des souscripteurs à l’œuvre de Baurein
en 1785.
A la fin du tome III, contenant les livres cinquième et sixième, nous
avons placé, dans un appendice, la table alphabétique et détaillée de M. le
Marquis de Castelnau d’Essenault.
Cette table, dressée avec le plus grand soin, forme le complément néces
saire du livre de Baurein : elle facilite les recherches toujours longues et
ardues, et ajoute encore du prix à un ouvrage si précieux par lui-même.
