1876_I - page 15

P RÉ F ACE
VU
Bordeaux, c’est le titre qu’il prend sur les in-folios considérables écrits par
lui, et portant pour titre :
1. Inventaire générai do la Commanderio de Bordeaux et membres en dépendant.
Nous trouvons également aux archives départementales :
2. L’inventaire des registres de la Chambre de commerce.
Ce travail, qui lui avait été confié par délibération de la Chambre en
date du 5 Août 1756, fut terminé le 12 Avril 1758.
Cet inventaire contient :
L’abrégé des registres deS délibérations, mémoires, parères et lettres de la Chambre de
Commerce do Guyenne*
Enfin, ces mêmes archives possèdent :
3. L’inventaire des titres de l’ancienne maison noble do Puy-Paulin et de diverses seigneuries
qui ont appartenu aux seigneurs de cette même maison, dressé par les soins et les attentions
de Monseigneur Esmangart, intendant do la généralité de Bordeaux, précédé d’un avertisse­
ment par l’abbé Baurein.
Si nous ajoutons à cette longue énumération,
l’Inventaire général des
archives de lafabriqué de Saint-Michel de ‘Bordeaux,
dressé en 1755, et dont le
manuscrit est aux archives de l’églisé* les
articlespubliés
dans le journal des
Annonces et affiches
et les
Variétés Bordeloises,
nous aurons terminé la nomen­
clature des oeuvres de celui dont les travaux rappellent les patientes études
de nos Bénédictins.
Les
Variétés “Bordeloises
parurent de 1784 à 1786; c’est le seul ouvrage
imprimé que nous ayons de Baurein. Le bon abbé ne fut pas heureux dans
cette entreprise; en vain fit-il appel aux
bons patriotes,
aux
citoyens
(c’était
là des mots qui résonnaient à cette époque de toutes parts, et il ne se
doutait guère de l’abus terrible qu’on en devait faire), ses compatriotes
restèrent sourds, il ne rencontra que l’indifférence. Il semblait que les
esprits ne se souciassent plus déjà de ce passé dont les institutions allaient
disparaître au milieu de la tempête révolutionnaire. Aussi le livre qui
n’avait été tiré qu’à 500 exemplaires ne se vendit point, et les frères Labot-
tière, ses imprimeurs, livrèrent au pilon ou vendirent en rames la majeure
partie des feuilles qui formaient le sixième volume.
L’auteur était cependant digne d’intérêt, ses veilles, ses recherches, ses
études infatigables, avaient ruiné sa santé et affaibli sa vue à ce point qu’il
ne pouvait plus relire sa propre écriture. Il était sans fortune, presque satis
ressources, et afin d’assurer sa sépulture, il avait donné ses manuscrits et
sa bibliothèque aux Feuillants pour être enterré dans leur église.
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