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SAINT-GÈNÊS DE MEYRE
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niere, il n’est pas surprenant qu’on ne nous ait pas mis à
portée de parler de cette Annexe. On sait seulement que son
F<dise subsiste dans un local assez écarté, et qui est sans
habitation. On ignore s’il y a des jours dans l’année où l’qn
y dise la messe, ou si l’on y fait quelque service. Elle paraît
être réduite à l’état de simple Chapelle, et on ne sait pourquoi
elle aurait été dépouillée de la prérogative d’Eglise paroissiale,
dont elle jouissoit anciennement.
Il existoit dans son territoire une Maison noble qui portoit
la même dénomination que celle de la Paroisse. Nous appre­
nons d’un titre du 26 Décembre 1601, qu’Asdrubal de Ferron
étoit Seigneur de la Maison noble de
Saint-Genés de Meyre en
Médoc.
Ce Seigneur avoit épousé demoiselle Suzanne de Nes-
mond, et étoit petit-fils de Jean de Ferron, Conseiller en la
Cour de Parlement, et de demoiselle Serene de Verteuil. Ce
savant Magistrat est très-connu par son
Commentaire sur la
Coutume de Bordeaux.
Il eut pour fils Charles de Ferron,
Ecuyer, Seigneur de Carbonnieux, époux de demoiselle
Jeanne de Gibault, qui fut pere d’Asdrubal de Ferron, dont on
vient de parler. Guillaume de l’Artigue, Chevalier, est quali­
fié Seigneur de Saint-Genés de Meyre par des titres des
annéee 1422 et 1424. Cette Maison passa dans le siecle sui­
vant au pouvoir de Raymond de Sainxe, Ecuyer, qui, dans
un titre du 2 Novembre 1581, est qualifié Seigneur de Saint-
Genés de Meyre, de Romefort et du fief noble de Saint-Seu-
rin du Porge.
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