RUISSEAU ET ESTEY DE LA MAQUELINE
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avec l’Isle de Casaux, qui est effectivement placée vis-à-vis
la Paroisse de Macau.
Il est question de cette Paroisse dans les rôles Gascons
(t. 1, p. 120), à l’occasion de la protection que l’Abbé de
Sainte-Croix de Bordeaux demandoit au Roi d’Angleterre en
l’année 1348, pour les différentes Eglises dépendantes de son
Abbaye, au nombre desquelles étoit la Paroisse de Macau,
dont le nom y est entièrement défiguré.
Nec non,
y est-il dit,
apud loca est plateas de Machan, etc.
C’est incontestablement
de cette Paroisse dont il est question. La prononciation
Angloise a d’abord altéré cette dénomination, et la difficulté
de distinguer
Vu
avec
Yn
dans les anciennes écritures, et sur
tout lorsqu’il est question de noms propres ou de ceux de
lieux, a fait qu’on a écrit Machan au lieu de Macau.
ART ICLE XX I.
RUISSEAU ET ESTEY DE LA MAQUELINE.
S i on la considéré du côté de sa source, placée dans les
Landes, la Maqueline est un ruisseau qui coule du couchant
au levant, et qui, après avoir fait la séparation de la Paroisse
de Ludon, qu’elle laisse vers le midi, d’avec celle de Macau,
qui est placée à son nord, va se décharger dans l’estey de
Gillet, auquel elle communique sa dénomination.
Si, au contraire, on considéré la Maqueline à raison de ses
deux embouchures dans la Garonne, par lesquelles elle est
sujette au flux et reflux, elle doit à cet égard être appellée
Estey,
et c’est sous cette considération qu’il va en être ques-
