SAINT-DIDIER DE CANTENAC
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» y étoient bien huit mille combattans, n’en osèrent jamais
» sortir, ni rien entreprendre sur eux, pour leur empêcher ce
» dégât, ni ne pratiquèrent et entreprirent aucune chose sur
» eux, en maniéré qu’ils s’osassent trouver et les rencontrer
» sur les champs. »
« Le 14 Juillet (1453), dit encore cet Auteur, les Comtes
» de Clermont, de Foix et le Sire d’Albret mirent le siege
» devant Castelnau de Médoc, et furent devant par l’espace
» de quinze jours, qui se rendit...., puis allèrent mettre le
» siege devant Blanquefort. » Il n’est pas nécessaire d’observer
combien ces sieges donnèrent lieu à de nouvelles dévastations,
il suffit d’avoir prouvé qu’elles ne peuvent être attribuées qu au
séjour des troupes Francoises dans le Médoc, quoique d’ail
leurs elles aient été occasionnées par la descente du Général
Talbot dans cette contrée.
ARTICLE XXXVII.
SAINT-DIDIER DE CANTENAC.
C eT T E Paroisse, située dans la contrée du Médoc et dans
le district de l’Archiprêtré de Moulix, est renommée par l’ex
cellente qualité de ses vins, et par le revenu considérable de
sa Cure. Il faut pourtant convenir qu’il n’en a pas toujours été
ainsi. Le produit de ce Bénéfice étoit si peu de chose dans le
siècle dernier, que l’Abbé et les Religieux de Verteuil, qui
étoient gros Décimateurs de cette Paroisse, préférèrent d’aban
donner au Prieur la totalité de la dime, plutôt que de lui payer
la portion congrue, fixée par la Déclaration du Roi de
1
annee
