1876_III - page 430

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VARIÉTÉS BORDELOISES
s’avancer vers le levant. Il y a des temps où cette Eglise
paraît à découvert; mais des nouveaux sables que la mer
dépose continuellement sur nos côtes, et que l’impétuosité
des vents accumule en montagnes, la couvrent de nouveau.
Ce fait, qui est très-certain, doit faire craindre que le peu de
distance qui existe dans cet endroit, entre l’Océan et la
Garonne; ne soit traversé, à la longue, par ces sables mou-
vans, et qu’ils ne rendent cette extrémité du Médoc entiè­
rement stérile.
Il n’est pas nécessaire de s’étendre sur les suites déplorables
des progrès des sables : une étendue immense de champs
autrefois très-fertiles, couverts depuis long-temps par les eaux
des étangs, ou qui n’offrent plus qu’une surface stérile, et
qui sont changés en affreux déserts, parlent plus puissamment
que tout ce qu’on pourroit dire, et démontrent la nécessite
de chercher des moyens pour prévenir la perte totale du pays
des Landes.
FIN DU LIVRE SIXIEME ET DERNIER.
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