PREFACE
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en l’année 1726, et dont on aura souvent occasion de parler
dans le cours de cet Ouvrage, assure que de vingt mille Mé
moires qu’il avoit envoyés dans les Paroisses du Royaume,
pour se procurer des renseignemens, il ne lui en étoit revenu
que très-peu ; aussi quelque beau et avantageux que fût son
projet, il lui a été impossible de lui donner toute l’étendue
dont il s’étoit flatté. Il a été même réduit, le plus souvent, à
une simple nomenclature des Paroisses, et encore assez fautive.
Il faut en convenir, on ne se trouve pas, à tous égards,
dans le même cas ; un grand nombre de Messieurs les Curés
de ce Diocese ont répondu.aux questions imprimées qui leur
avoient été envoyées de la part de l’illustre Prélat Monsei
gneur
le P rince de R ohan,
lorsqu’il étoit Archevêque de cette
Ville, qui a bien voulu s’intéresser à cet Ouvrage, ainsi que
Messieurs ses Vicaires-Généraux.
On doit encore convenir que plusieurs de Messieurs les
Curés ont répondu à ces questions avec autant de suffisance
que de zele. Rien n’est plus juste que de leur en témoigner
publiquement la plus vive reconnoissance ; on n’aurait pas
même laissé ignorer leurs noms, si cette publicité n’eût été
une mortification pour ceux de Messieurs leurs Confreres qui
n’ont pas cru devoir les imiter. On sent combien il eût été
avantageux pour la perfection de cet Ouvrage, que tous les
Coopérateurs y eussent apporté le même zele; mais, sans
entrer ici dans les raisons ou prétextes qui peuvent y avoir
mis obstacle, on se contentera d’observer que c’est précisé
ment ce qui a empêché qu’on entreprît la description de ce
Diocese, soit par lettre Alphabétique, soit par Archiprêtré ou
Contrée. Ces deux maniérés d’exécuter ce projet sont deve
nues en quelque sorte impraticables, dès-lors qu’on ne s’est
pas prêté à fournir des renseignemens, et ces renseignemens
manquent sur la moitié des Paroisses de ce Diocese.
On auroit pu absolument se passer de ce secours, si on
avoit voulu suivre l’exemple de l’Auteur du Dictionnaire dont
